De la naissance de Jean Mathias (1888)
à celle de son fils Marcel Mathias (1920)
Jean Mathias, père de Aimée, Simon, Louise, Jean, Marie,
Victor et Hubert Mathias, et grand-père de Marcel Mathias
(plaque funéraire, cimetière d'Ambernac, Charente)
Le 2 avril 1888 au village de Clermont, sur la commune d’Ambernac, à la limite des communes de Saint-Coutant et de Saint-Laurent-de-Céris (Charente), naît Jean Mathias, fils des cultivateurs mariés Jean Mathias (fils de Jean Mathias et Marie Benoît né le 4 mai 1862 à Ambernac) et Françoise Duprat (mariés le 2 janvier 1881 à Ambernac). Les témoins de l’acte de naissance sont Louis-Antoine Damy et Désiré Penot, deux instituteurs d’Ambernac.
Le 16 octobre 1888 naît au village de Taminage, sur la commune de Berneuil, à la limite de la commune de Chamborêt (Haute-Vienne), Jean Henri Labajauderie, fils des mariés Martial Labajauderie et Anne-Marie Meyrat, cultivateurs. Les témoins de l’acte de naissance sont Louis Labajauderie, propriétaire à Taminage, et Léonard Couty, cultivateur dans ce même village.
Le 10 août 1889, Jean Mathias (né en 1862), père de Jean Mathias (né en 1888), passe dans l’armée territoriale en vertu de la loi du 27 juillet 1872, comme père de 4 enfants vivants.
Le 20 janvier 1891 à Vieux-Ruffec, Pierre Martinaud, cultivateur né au Bouchage le 23 mars 1862 (fils de Pierre Martinaud et de Marie Bénétaud) et domicilié à La Faîte, se marie avec Augustine Mênier, cultivatrice née au Bouchage le 21 mars 1873 (fille de Louis Mesnier et de Marie Guillemin) et domiciliée dans le même hameau.
Le 12 mars 1893, à Clermont d’Ambernac, naît Marie Mathias, seconde sœur de Jean Mathias. Les témoins de l’acte sont Louis-Antoine Damy, instituteur à Ambernac, et Edouard Bécame, instituteur-adjoint.
Le 6 octobre 1893 à Saint-Sylvestre, naît Eugénie Buffetaud, fille de Mathurin Buffetaud et de Françoise Malabard.
Le 7 mars 1894 à Le Vernoy-de-Montbéliard (Doubs) naît Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine, fils de Marie Léon Virgile Bidaine, cultivateur né le 21 juin 1867 au Vernoy (Doubs) et de Marie Joséphine Dupont.
Le 16 novembre 1895, Marie Léon Virgile Bidaine, père de Marie Gustave Sylvain Bidaine, passe dans la subdivision de Vesoul par changement de domicile ; il habite alors à Gonvillars.
Le 21 juillet 1896 naît à Champagne-Mouton, dans le hameau de Chez Tingaud, Victor Mathias, frère de Jean Mathias. Les témoins de l’acte de naissance sont Alexis Saunier, cultivateur à Champagne-Mouton et Jean Valentin, propriétaire à Saint-Coutant.
Le 13 août 1896 aux Broussilles à Ambernac, naît Marie Alligant, fille de François Alligant et de Françoise Lévêque, cultivateurs mariés. l’acte est dressé par le maire Désiré Tingaud en présence de Louis Antoine Damy, instituteur, et Edouard Bécanne, instituteur adjoint.
Le 2 février 1898 naît à Lafont sur la commune de La Couronne (Charente) Germaine Flotard, fille des mariés Pierre Flotard, tisseur, et Marie Baritaud, épiceuse.
Le 4 avril 1898 naît à La Faîte, sur la commune de Vieux-Ruffec, Augustin Martinaud, premier enfant des mariés Pierre Martinaud et Augustine Mênier, cultivateurs. Les témoins de l’acte sont Jean Gracieux, propriétaire à Vieux-Ruffec et François Belly, voisin.
Le 28 avril 1898 à Berneuil (Haute-Vienne), Jeanne Joséphine Labajauderie (domiciliée et née à Taminage, commune de Berneuil, le 11 juin 1879), fille des mariés Martial Labajauderie et Anne-Marie Meyrat, propriétaires cultivateurs à Taminage, et sœur aînée de Jean Henri Labajauderie, se marie avec Pierre Leyterre (né le 21 décembre 1868 à Rancon), propriétaire cultivateur au bourg de Saint-Pardoux. Les témoins du mariage sont : Henri Leyterre (propriétaire à Rancon) et Pierre Brouillet (cultivateur à Razès), tous deux cousins de l’époux ; Jean-Baptiste Bouty (cultivateur au Buis) et Léonard Couty (cultivateur à Taminage), tous deux oncles de l’épouse.
Le 23 juillet 1898 naît à Champagne-Mouton, dans le hameau de Chez Tingaud, Hubert Mathias, le plus jeune frère de Jean Mathias. Les témoins de l’acte sont Ernest Gauchon, instituteur public, et François Guinot, régisseur, qui sont voisins.
Le 5 février 1899 naît au bourg de Saint-Pardoux (Haute-Vienne), Jeanne-Marie Leyterre, fille des mariés Pierre Leyterre et Jeanne Joséphine Labajauderie. Les témoins de l’acte sont François Leyterre (grand-père de l’enfant) et Martial Dufournaud (voisin), cultivateurs.
Du 10 avril au 7 mai 1899, Marie Léon Virgile Bidaine accomplit une période d’exercices dans le 42e Régiment d’Infanterie.
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Le 24 février 1900, Aimée Mathias, fille mineure de Jean Mathias et de Françoise Duprat née à Ambernac le 13 septembre 1881, se marie à la mairie de Saint-Gervais avec Louis Roudy, né à Rivières (Charente) le 20 septembre 1872.
Le 13 juillet 1900 naît au Dognon à Saint-Laurent-de-Céris, Joséphine Rouhet, fille d’Antoine Rouhet et de Marie Vincent. Les témoins sont François Vergnaud et Théophile Roy, respectivement charpentier et propriétaire à Saint-Laurent.
Le 20 avril 1901 naît au village de la Faîte, sur la commune de Vieux-Ruffec, non loin des communes de Benest et de Champagne-Mouton (Charente), Marie Martinaud, fille des mariés Pierre Martinaud et Augustine Mênier, cultivateurs. Les témoins de l’acte de naissance sont Pierre Rollin, cantonnier, et Joseph Coutant, cultivateur.
Le 26 octobre 1901 naît au village de Grandmont, sur la commune de Saint-Sylvestre, non loin de la tourbière des Dauges et de la commune d’Ambazac (Haute-Vienne), Germaine Buffetaud, fille des mariés Mathurin Buffetaud, cultivateur, et Françoise Malabard. Les témoins de l’acte de naissance sont Gabriel Texier, cantonnier, et Pierre Texier, tisserand, tous deux présentés comme des cousins demeurant au village de Grandmont.
Du 14 au 24 octobre 1903, Marie Léon Virgile Bidaine accomplit une période d’exercices dans le 50e Régiment d’Infanterie territoriale.
Le 8 octobre 1905, Simon Mathias (frère aîné de Louise, Jean, Marie, Victor et Hubert Mathias, Simon Mathias est né à Clermont d’Ambernac le 19 janvier 1884), cultivateur à Vieux-Cérier, est appelé à l’activité et arrivé au 138e Régiment d’Infanterie de Bellac le dit jour, sous le matricule N°6927, en tant que soldat de 2e classe. Il est dispensé en tant que « soutien de famille » (article 22) et décrit comme ayant les cheveux et les sourcils blonds, les yeux bleus, le front ordinaire, le nez et la bouche moyens, le menton rond, le visage ovale, la taille de 1,62m et un degré d’instruction générale de 3 (ce qui veut dire qu’il sait lire, écrire et compter). Il est déclaré propre au service.
Le même jour, Eugène Demaille, né à Saint-Claud le 27 décembre 1884 et cultivateur à Saint-Laurent-de-Céris, est incorporé dans le même régiment sous le matricule 6883 en tant que soldat de 2e classe. Il est décrit comme ayant les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front ordinaire, le nez fort, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale, une taille d’1,64m et un degré d’instruction générale de 3. Il est déclaré propre au service et dispensé suivant l’article 21 : « frère au service ».
Le 18 septembre 1906, Simon Mathias et Eugène Demaille sont envoyés dans la disponibilité, leurs certificats de « bonne conduite » leur ayant été accordés.
Le 7 octobre 1906, Joseph Eugène Armand Réjaud, fils de Louis Armand Réjaud et de Louise Bussière né à Morterolles-sur-Semme (Haute-Vienne) le 9 juin 1885 (baptisé le 24 juin 1885), habitant à Bessines (Haute-Vienne), est appelé à l’activité et arrive au 138e Régiment d’Infanterie en tant que soldat de 2e classe. Il est décrit comme ayant les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front couvert, le nez et la bouche moyens, le menton rond, le visage ovale, une taille d’1,59 m, avec une légère cicatrice et un degré d’instruction générale de 3.
Le 6 janvier 1907, Pierre Leyterre décède à Saint-Pardoux.
Le 30 août 1907, Joseph Eugène Armand Réjaud devient Caporal.
Le 1er octobre 1907, Marie Léon Virgile Bidaine passe dans la réserve de l’armée territoriale.
Du 16 août au 12 septembre 1908, Simon Mathias et Eugène Demaille accomplissent une 1re période d’exercice au 138e Régiment d’Infanterie.
Le 25 septembre 1908, Joseph Eugène Armand Réjaud est envoyé dans la disponibilité, son certificat de bonne conduite lui ayant été accordé.
Le 1er octobre 1908, Simon Mathias, Eugène Demaille et Joseph Eugène Armand Réjaud passent dans la réserve de l’armée active. Eugène Demaille passe alors au 107e Régiment d’Infanterie.
Le 8 octobre 1908, François Emile Belly, cantonnier à Ambernac né le 19 février 1887 dans cette même commune, est appelé à l’activité et arrive au 156e Régiment d’Infanterie en tant que soldat de 2e classe. Il est décrit comme ayant les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front ordinaire, le nez moyen, une petite bouche, un menton rond, un visage ovale et une taille d’1,62m. Il a des tatouages au bras gauche et un degré d’instruction générale de 2.
Le 18 octobre 1908, Joseph Eugène Armand Réjaud habite à Confolens.
Le 9 novembre 1908, Louise Mathias, sœur de Jean Mathias née à Clermont d’Ambernac le 11 septembre 1886, épouse Eugène Demaille à Saint-Laurent-de-Céris. Les parents de Louise Mathias, Jean Mathias et Françoise Duprat, habitent alors au Mallandry sur la commune d’Ambernac. Simon Mathias, frère aîné de Louise Mathias, cultivateur au Mallandry, est l’un des témoins du mariage.
En 1909, le Bulletin de la Société Archéologique de Bellac « Le Dolmen-Club » mentionne « le dolmen de la Grand-Pièce, près du village de Taminage, commune de Berneuil, propriété de M. Martial Labajauderie. Il est affaissé complètement (…). Une hachette en quartzite, trouvée par le propriétaire dans le voisinage du dolmen, nous a été donnée ; nous l’en remercions sincèrement » [Martial Labajauderie est le nom du père de Jean Henri Labajauderie].
Dans sa séance du 26 août 1909, la Commission de Révision de la Haute-Vienne reconnaît Jean Henri Labajauderie bon pour le service armé.
Le 6 octobre 1909, Jean Henri Labajauderie est appelé à l’activité et incorporé ce jour au 107e Régiment d’Infanterie de Magnac-Laval en tant que soldat de 2e classe. Il est décrit comme ayant les cheveux et les sourcils noirs, les yeux gris foncé, le front couvert, le nez long, la bouche moyenne, le menton pointu et le visage ovale, une taille d’1,71 m et un degré d’instruction générale de 2 (sait lire et écrire).
Le 7 octobre 1909, Jean Mathias est appelé à l’activité militaire ; le lendemain, il est incorporé au 21e Régiment d’Infanterie en tant que soldat de 2e classe. Il est décrit comme ayant les cheveux et les sourcils châtain clair, les yeux gris, le front large, le nez et la bouche moyens, le menton et le visage ronds, une taille de 1,69 m et un degré d’instruction générale de 2 (sait lire et écrire).
Le 7 novembre 1909, Eugène Demaille habite à Claix (Charente).
Le 25 septembre 1910, François Emile Belly est envoyé dans la disponibilité, son certificat de bonne conduite lui ayant été accordé.
Le 5 novembre 1910 naît à la Faîte, commune de Vieux-Ruffec, Célestin Martinaud, deuxième fils de Pierre Martinaud et d’Augustine Mênier. Les témoins de l’acte sont Pierre Rollin, cultivateur et cantonnier, et Acace Masset, cultivateur, tous deux habitants de La Faîte.
Lors du dénombrement d’Ambernac en 1911, 6 membres de la famille Mathias sont comptés comme habitants du Mallandry : Jean (né en 1862, cultivateur, chef de ménage et patron), Françoise (née en 1863, cultivatrice, sa femme), Jean (leur fils né en 1889, en réalité 1888), Marie (leur fille née en 1894 [erreur sur la liste: elle est en réalité née en 1893]), Victor (leur fils né en 1896) et Hubert (leur fils né en 1898).
Lors du dénombrement de Confolens en 1911, Joseph Réjaud est clerc d’avoué et pensionnaire chez Halgand (Confolens Nord).
Du 24 août au 15 septembre 1911, Joseph Eugène Armand Réjaud accomplit une 1re période d’exercices dans le 138e Régiment d’Infanterie.
Le 24 septembre 1911, Jean Mathias et Jean Henri Labajauderie sont envoyés dans la disponibilité, les certificats de « bonne conduite » leur ayant été accordés.
Le 22 février 1912, Simon Mathias habite à Saint-Laurent-de-Céris.
Du 26 août au 17 septembre 1912, François Emile Belly fait une 1re période d’exercices au 78e Régiment d’Infanterie.
Le 22 octobre 1912, Joseph Eugène Armand Réjaud habite à Morterolles [il s’agit très probablement de Morterolles-sur-Semme, quelques kilomètres au nord de Bessines-sur-Gartempe et à l’est de Châteauponsac (Haute-Vienne)].
Le 18 janvier 1913 à Balledent, Jeanne Joséphine Labajauderie, veuve de Pierre Leyterre et cultivatrice à Saint-Pardoux, se marie en secondes noces avec Paul Caillaud (cultivateur à Balledent, veuf d’Eugénie Thomas, né le 28 mars 1880 à Aulon dans la Creuse). Les parents de Jeanne Joséphine Labajauderie, Martial Labajauderie et Marie Anne Meyrat, sont à cette date cultivateurs à Génébrias, sur la commune de Berneuil. Anne Labajauderie, sœur de l’épouse et cultivatrice à Morcheval sur la commune de Chamborêt, fait partie des témoins du mariage.
Le 7 mars 1913, Eugène Demaille habite à Claix (Charente). Il passe donc par changement de domicile à la subdivision d’Angoulême.
Le 14 avril 1913, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine est engagé volontaire pour 4 ans au 26e Bataillon du Génie à Belfort. Facteur rural de profession, il est décrit comme ayant les cheveux châtains, les yeux verdâtres, le front vertical, le nez rectiligne, le visage plein, une taille d’1,63 m, un degré d’instruction de 3. Il est inscrit sur la liste du canton de Souk-Ahras (département de Constantine, au nord-est de l’Algérie, près de la frontière avec la Tunisie).
Le 21 avril 1913, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine arrive au 26e Bataillon du Génie en tant que sapeur de 2e classe.
Du 24 avril 1913 au 10 mai 1913, Simon Mathias, Eugène Demaille et Joseph Eugène Armand Réjaud accomplissent une 2e période d’exercices au 338e Régiment d’Infanterie.
Le 5 (ou 9) juillet 1913, Simon Mathias se marie avec Marie Brénuchot à Champagne-Mouton.
Le 28 juillet 1913, Simon Mathias habite à Champagne-Mouton.
Le 6 septembre 1913 à Ambernac, Marie Mathias, la seconde sœur de Jean Mathias, cultivatrice au Mallandry, épouse François Emile Belly, cantonnier domicilié à Saint-Martin d’Ambernac. Simon Mathias, cultivateur à Champagne-Mouton et frère aîné de l’épouse, est l’un des témoins du mariage.
Le 1er novembre 1913, François Emile Belly habite à Bassac (Charente).
Le 6 novembre 1913, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine devient Caporal.
Le 26 novembre 1913, Simon Mathias habite à Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire, au nord de Tours) [Possible confusion de nom sur la fiche matricule militaire au nom de Simon Mathias.]
Le 10 janvier 1914, Paul Caillaud passe au 4e Régiment du Génie.
Le 3 mars 1914, par décision du Général Commandant le 19e corps d’armée, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine devient Caporal au 8e Régiment du Génie ; il est en campagne au Maroc du 3 mars 1914 au 1er août 1914.
Le 16 mai 1914, Paul Caillaud habite à Saint-Pardoux.
Le 10 juin 1914, Joseph Eugène Armand Réjaud (dont les parents sont à cette date décédés) se marie à Morterolles avec Marie Madeleine Jourde (née le 21 juillet 1894 à Bessines), domiciliée à Bessines. Les témoins sont Armand et Henri Réjaud, frères de l’époux respectivement négociant et boucher à Morterolles, ainsi que Jean et Léonard Jourde, oncles de l’épouse respectivement restaurateur à Châteauponsac et habitant de La Courcelle à Rancon. Le mariage est célébré en l’église de Morterolles.
Le 18 juillet 1914 naît au hameau Chez Millet, commune de Saint-Coutant, Adrienne Martinaud, fille Pierre Martinaud et d’Augustine Mênier, cultivateurs domiciliés à Chez Millet, petite sœur de Marie Martinaud. Les témoins de l’acte sont François Pignoux, cultivateur à Chez Millet, et Jean Durepert, buraliste demeurant au Bourgneuf à Saint-Coutant.
Le 31 juillet 1914, vu le certificat du 17 juin 1914 dressé par la Commission cantonale d’Ambazac, le Certificat d’Études Primaires avec mention couture est délivré à Germaine Buffetaud.
Du 2 août 1914 au 5 novembre 1915, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine est en campagne contre l’Allemagne au Maroc.
Le 2 août 1914 à Champagne-Mouton naît André Mathias, fils de Simon Mathias.
Le 3 août 1914, en vertu du décret de Mobilisation Générale du 1er août 1914, Jean Mathias arrive au bureau de recrutement du 21e Régiment d’Infanterie à Magnac-Laval (Haute-Vienne). [Voir l'Historique du 21e R.I.]
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Le même jour, en vertu du même décret, Jean Henri Labajauderie arrive au bureau de recrutement du 107e Régiment d’Infanterie à Magnac-Laval. [Voir l'Historique du 107e R.I.]
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Le même jour, en vertu du même décret, Joseph Eugène Armand Réjaud arrive au 138e Régiment d’Infanterie à Magnac-Laval.
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Le même jour, en vertu du même décret, Eugène Demaille arrive au 107e Régiment d’Infanterie à Angoulême.
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Le même jour, en vertu du même décret, François Emile Belly est rappelé à l’activité et arrive au corps.
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Le même jour, en vertu du même décret, Paul Caillaud est rappelé à l’activité ; il arrive au bureau de recrutement de Magnac-Laval le 4 août 1914.
Du 3 au 5 août 1914, Jean Mathias et François Emile Belly sont en campagne simple, en position intérieure (c’est-à-dire hors du front).
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Du 3 au 7 août 1914, Eugène Demaille est en campagne contre l’Allemagne en intérieur ; il est aux armées du 7 août au 28 août 1914.
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Du 3 août 1914 au 2 septembre 1914, Joseph Eugène Armand Réjaud est en campagne contre l’Allemagne, en position intérieure.
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Le 6 août 1914, Jean Henri Labajauderie part aux armées [voir l'Historique du 107e R.I.].
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Le 6 août 1914, François Emile Belly part aux armées. Il est alors déjà père de 2 enfants. Il sera aux armées, en campagne double contre l’Allemagne, jusqu’au 11 novembre 1918.
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Du 6 août 1914 au 24 septembre 1914, Jean Mathias est en campagne double, positionné aux armées (c’est-à-dire au front) [voir l'Historique du 21e R.I.].
Le 11 août 1914, Simon Mathias est rappelé à l’activité et arrive au 138e Régiment d’Infanterie de Magnac-Laval le dit jour sous le matricule N°762.
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Le 28 août 1914, Eugène Demaille est fait prisonnier à Sailly. [Voir Historique du 107e R.I.] Il sera en captivité du 29 août 1914 au 19 décembre 1918.
Le 3 septembre 1914, Joseph Eugène Armand Réjaud part aux armées.
Le 23 septembre 1914, Simon Mathias est porté disparu à la Pompelle. Il a été en campagne contre l’Allemagne du 11 août 1914 au 23 septembre 1914 [Voir l'Historique du 138e R.I.]. Le même jour, le 107e R.I. est à Reims [Voir l'Historique du 107e R.I.]
Le 24 septembre 1914, Jean Mathias est blessé au combat de la Pompelle (plaie par balle à la cuisse gauche). [Voir l'Historique du 21e R.I.]
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Le même jour, Joseph Eugène Armand Réjaud est fait prisonnier à Attichy (Oise) [Voir l'Historique du 338e R.I.] Il sera interné à Müncheberg (Allemagne) et y restera en captivité jusqu’au 21 décembre 1918 [Müncheberg se trouve environ 50 km à l’est du centre de Berlin, à environ 40 km de la frontière avec la Pologne].
Le 25 septembre 1914, Simon Mathias est déclaré tué à l’ennemi et mort pour la France au fort de la Pompelle à Puisieulx (Marne).
Du 25 septembre 1914 au 24 septembre 1915, Jean Mathias est en campagne double, en position intérieure, blessé [Voir l'Historique du 21e R.I.]
Le 1er octobre 1914, Marie Léon Virgile Bidaine est libéré du service militaire.
Le 20 janvier 1915, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine passe à la Compagnie Télégraphique à Casablanca (Maroc).
Le 31 mars 1915, Marie Léon Virgile Bidaine, le père de Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine, habite au Vernoy : « Cet homme n’a pas été appelé à la mobilisation. Réintégré à sa subdivision d’origine étant classé non-disponible comme employé permanent de l’Administration Communale de l’Algérie » en tant que garde-champêtre à Souk-Ahras (département de Constantine).
Le 10 avril 1915, Victor Mathias est incorporé au 36e Régiment d’Artillerie. Il arrive au corps le lendemain. Il est décrit comme ayant les cheveux châtains, les yeux bleus, le front moyen, le nez cave, le visage long, une taille d’1,65m et un degré d’instruction de 3.
Du 10 avril 1915 au 13 avril 1916, Victor Mathias est en campagne contre l’Allemagne en intérieur. (incohérence avec date du gazage : date probablement erronée)
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Une carte postale représente Victor Mathias avec le Lieutenant Julien du 36e ; elle est datée du 2 mai 1915 à Moulins et destinée à Monsieur et Madame Mathias au Maslandry à Ambernac :
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Soldat bon pour la patrie ! Vive la France
Souvenir des apprentis de Moulins
Bon souvenir de tous mes parents
Mathias Victor
Le 2 juin 1915, Paul Caillaud est nommé Maître-Ouvrier.
Le 19 juin 1915, par décision du Général Commandant la 2e Division de la 12e région et sur proposition de la Commission de réforme de Magnac-Laval en date du 12 juin 1915, Jean Mathias est classé dans le Service auxiliaire.
Le 9 juillet 1915, Jean Henri Labajauderie passe au 162e Régiment d’Infanterie [Voir l'Historique du 162e R.I.]
Le 20 juillet 1915, Jean Mathias passe au 21e Régiment de Chasseurs [Voir l'Historique du 21e R.C.]
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Par décret du 30 juillet 1915, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine est décoré de la Médaille Coloniale agrafe « Maroc ».
Du 25 septembre 1915 au 27 octobre 1915, Jean Mathias est en campagne simple, en position intérieure.
Le 26 septembre 1915, Jean Henri Labajauderie est blessé et évacué [Voir l'Historique du 162e R.I.]
Le 27 octobre 1915, Jean Mathias est temporairement réformé par la Commission spéciale de Réforme de Limoges pour « névralgie sciatique, atrophie musculaire, plaie par balle à la cuisse gauche (blessure de guerre) » et proposé pour une gratification renouvelable de 8e catégorie.
Jean Mathias a donc combattu contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 27 octobre 1915.
Le 18 décembre 1915, Jean Henri Labajauderie rentre au dépôt.
Le 7 janvier 1916, Victor Mathias est gazé et évacué. Date incohérente avec fiche nominative mais à cette date, le 36e RA et le 133e RAL sont sur le front. Le J.M.O. du 36e Régiment d’Artillerie de Campagne du 21 septembre 1915 au 29 janvier 1917 n’est pas accessible.
Le 14 avril 1916, Victor Mathias part aux armées, à la 33e batterie du 113e bataillon d’Artillerie lourde [Voir l'Historique du 113e R.A.L.] Il sera en campagne contre l’Allemagne aux armées jusqu’au 31 mai 1919. [Une partie de l’armée française a été maintenue sur le pied de guerre de l’armistice jusqu’au traité de paix avec l’Allemagne en 1919. Les soldats français étant en territoire étranger, ils étaient considérés comme étant aux armées.]
Le 24 juin 1916, Paul Caillaud, sapeur-mineur au 4e Régiment du Génie, est déclaré mort pour la France par blessures de guerre à l’ambulance 9/2, Secteur Postal 32 à La ferme Maujouy sur la commune de Senoncourt-les-Maujouy (Meuse). Il est cité à l’ordre 43 de la 89e Brigade : « a fait preuve d’énergie et de dévouement en dirigeant sans arrêt pendant 6 heures consécutives et sous un bombardement violent une équipe de sauveteurs destinés à dégager les sapeurs ensevelis sous les rameaux par l’explosion d’une mine ennemie. » [Les rameaux désignent les tunnels creusés par les sapeurs-mineurs, au bout desquels ils posent des explosifs destinés à détruire les tranchées ennemies.] Il a été en campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 24 juin 1916. Le décès sera retranscrit à Saint-Pardoux le 23 octobre 1916.
Le 2 août 1916, Jean Henri Labajauderie passe au 18e Régiment d’Infanterie [Voir l'Historique du 18e R.I.]
Le 10 août 1916, Jean Henri Labajauderie repart aux armées [Voir l'Historique du 18e R.I.]
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Le 7 octobre 1916, un secours de 150 francs est payé à la famille de Simon Mathias.
Le 13 octobre 1916, la Commission de Réforme de Limoges classe Jean Mathias en service armé.
Le 27 octobre 1916, Antoine Rouhet, le père de Joséphine Rouhet, décède à Saint-Laurent-de-Céris.
Le 1er novembre 1916, Victor Mathias est cité à l’ordre du 113e Régiment d’Artillerie Lourde (Régiment N°54) : « Au cours du bombardement de sa batterie le 17-7 et le 16-10-16 s’est porté au secours de son camarade blessé en faisant preuve d’un grand mépris du danger. » [Voir l'Historique du 113e R.A.L.]
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Le 28 novembre 1916, Jean Mathias est au 21e Régiment de Chasseurs. Le 6 décembre 1916, il est admis à une gratification de 100 francs.
Le 28 décembre 1916, Victor Mathias est évacué [Voir l'Historique du 113e R.A.L.]
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Le 9 février 1917, Victor Mathias est rentré aux armées [Voir l'Historique du 113e R.A.L.]
Le 2 mars 1917, la Commission de Réforme de Limoges propose la réforme de Jean Mathias avec une gratification de 6e catégorie en indiquant qu’il a une « névralgie sciatique gauche avec atrophie de la cuisse ; troubles trophiques de la jambe et du pied, cyanose et refroidissement, suite de blessure par Shrapnel (blessure de guerre) » [Il s’agit donc d’une blessure provoquée par un obus chargé de balles projetées - l'inventeur de ces obus à balles est l'officier britannique Henry Shrapnel (1761-1842), qui a donné son nom à ce type de munitions. Ces projectiles ont été très utilisés par toutes les armées en 1914; il est donc impossible de déterminer par quelle armée a été tiré l’obus ayant blessé Jean Mathias.]
Le 30 mars 1917, Victor Mathias est évacué [Voir l'Historique du 113e R.A.L.]
Le 14 avril 1917, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine passe dans la réserve de l’armée active.
Le 3 mai 1917, Augustin Martinaud est incorporé au 63e Régiment d’Infanterie. Il réside alors à Saint-Coutant, ainsi que ses parents Pierre Martinaud et Augustine Mênier. Il est décrit comme ayant les cheveux châtains et les yeux bleus, le front ordinaire, le nez moyen, le visage ovale, et d’une taille d’1,60 m. Il arrive au corps le lendemain, 4 mai 1917. il sera en campagne contre l’Allemagne du 4 mai 1917 au 23 octobre 1919. Du 4 mai 1917 au 15 octobre 1917, il est en intérieur.
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Le 3 mai 1917, Hubert Mathias est incorporé au 63e Régiment d’Infanterie. Il y arrive le lendemain. Il est décrit comme ayant les cheveux châtains, les yeux châtain clair, le front moyen, les nez rectiligne, le visage long, une taille d’1,65m et un niveau d’instruction générale de 2. Il sera en campagne contre l’Allemagne en intérieur du 4 mai 1917 au 14 juin 1918.
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Une carte postale non datée représentant Hubert Mathias (à gauche) en uniforme du 63e avec un autre soldat.
Elle est écrite au verso :
Bien chers amis parents
Je suis toujours en bonne santé
Je désire que vous soyez de même
Je vous quitte en vous embrassant tous du cœur.
Votre fils pour la vie M. H.
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Parmi les objets familiaux ayant appartenu à Jean Henri Labajauderie, se trouve une douille d’obus (d’environ 22,5 cm de hauteur et 8,5 cm de diamètre) ciselée représentant un chevalier en armure (figurant possiblement Jeanne d’Arc) portant une épée et un étendard portant l’inscription « Craonne » ; ce personnage est entouré d’une couronne végétale (possiblement de laurier) ; cette gravure est datée de 1917. Sur le culot sont gravés les éléments suivants : St / G 17 / FEBR. 1917 / HL25. Il pourrait s’agir de : Stark pour St qui signifierait « renforcé » / G pour le nom de la fabrique, 17 pour le numéro de lot / FEBR. 1917 pour FEBRUAR 1917 / HL 25 pour HauptLaboratorium serait le poinçon de contrôle. On peut donc supposer que cet obus a été fabriqué en Allemagne au mois de février 1917.
Le 7 mai 1917, Jean Henri Labajauderie est blessé et évacué [Voir l'Historique du 18e R.I.]
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Le 11 mai 1917, Victor Mathias est rentré aux armées [Voir l'Historique du 113e R.A.L.]
Le 19 juin 1917, Jean Henri Labajauderie est de retour aux armées [Voir l'Historique du 18e R.I.]
Par décision ministérielle du 7 juillet 1917 notifiée le 27 juillet 1917, Jean Mathias est réformé N°1 avec gratification.
Le 15 octobre 1917, Augustin Martinaud part aux armées. Il y sera du 16 octobre 1917 au 27 juillet 1919.
Le 1er novembre 1917, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine est dirigé sur le dépôt du 8e Régiment du Génie.
Du 6 novembre 1917 au 14 novembre 1918, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine est en campagne contre l’Allemagne en France, en intérieur.
Le 21 novembre 1917, Jean Henri Labajauderie est évacué, malade [Voir l'Historique du 18e R.I.]
Le 6 janvier 1918, Jean Henri Labajauderie rentre d’évacuation [Voir l'Historique du 18e R.I.]
Le 5 février 1918, Pierre Martinaud, époux d’Augustine Mênier et père d’Augustin, Marie, Célestin et Adrienne Martinaud, décède à Chez Millet, commune de Saint-Coutant. L’acte est signé par le maire de Saint-Coutant Fernand Gervais sur déclaration de François Pignoux, cultivateur et voisin du défunt, et de Pierre Maulde, instituteur domicilié à Saint-Coutant et ami du défunt.
Le 13 février 1918, Victor Mathias est évacué [Voir l'Historique du 113e R.A.L.]
Le 3 mars 1918, Victor Mathias est rentré aux armées [Voir l'Historique du 113e R.A.L.]
Le 13 avril 1918, Jean Henri Labajauderie est évacué, malade [Voir l'Historique du 18e R.I.]
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Le 13 avril 1918, Augustin Martinaud passe au 215e Régiment d’Infanterie.
Le 26 avril 1918, Jean Henri Labajauderie rejoint son corps [Voir l'Historique du 18e R.I.]
Le 19 mai 1918, Victor Mathias a une « plaie ouverte annulaire droit et douleurs dorsales par éclat de bombe » [Voir l'Historique du 113e R.A.L.]
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Le 1er juin 1918, alors qu’elle habite avec sa mère au lieu-dit Chez Millet, sur la commune de Saint-Coutant, à la limite des communes du Vieux-Cérier et de Saint-Laurent-de-Céris, tout près du ruisseau l’Argent, Marie Martinaud se marie avec Jean Mathias, qui habite toujours à cette date à Clermont d’Ambernac. Les témoins de l’acte de mariage sont, pour Jean Mathias, son cousin Jean Vignaud, cultivateur à Clermont et son oncle Simon Duprat, cultivateur au Malandry, deux hameaux de la commune d’Ambernac. Pour Marie Martinaud, les témoins sont ses oncles Louis Mênier, cultivateur à Benest, et Jean Martinaud, cultivateur à Vieux-Ruffec. C’est le maire de Saint-Coutant Fernand Gervais qui les marie civilement.
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Le 14 juin 1918, Hubert Mathias part aux armées au 273e Régiment d’Infanterie [Le 273e R.I. est constitué des bataillons de réserve du 73e R.I.] Il y sera jusqu’au 23 octobre 1919 [Voir l'Historique du 73e R.I.]
Une carte postale représentant Hubert Mathias en uniforme du 73e a été faite par le photographe Casimir Hacart au 6, rue des Roses à Noeux-les-Mines ; elle est écrite au verso :
Souvenirs de mes vingt ans après la terrible guerre de 14 à 19.
Rentré à Béthune, Pas-de-Calais.
Hubert
Le 15 juin 1918, Jean Henri Labajauderie est blessé et évacué [Voir l'Historique du 18e R.I.]
Le 14 juillet 1918, Jean Henri Labajauderie est de retour au front [Voir l'Historique du 18e R.I.]
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Le 1er octobre 1918, Augustin Martinaud passe au 340e Régiment d’Infanterie.
Du 12 novembre 1918 au 1er mars 1919, François Emile Belly est en campagne simple contre l’Allemagne.
Du 15 novembre 1918 au 16 septembre 1919, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine est aux armées Nord Nord-Est.
Le 30 novembre 1918, Marie Léon Virgile Bidaine est libéré définitivement de toutes obligations militaires.
Le 6 décembre 1918, Augustin Martinaud est cité à l’Ordre du Régiment N°375 : « Très bon et brave soldat. S’est très bien conduit au cours des affaires d’octobre 1918 et particulièrement à l’attaque du 4-11-1918. » Croix de Guerre. Étoile de bronze.
Photo d'Augustin Martinaud (date et lieu indéterminés) - Au dos de la carte postale, un cachet de vérification en allemand ("Geprüft 34") mentionnant la ville de Münster a été apposé [Münster se situe au nord de la Rhénanie-Westphalie, à l'est de la frontière avec la Hollande].
Le 16 décembre 1918, Jean Labajauderie est cité à l’Ordre de la Division par le Général Commandant la 36e Division d’Infanterie Mittelhauser, en tant que soldat de la classe 1908, matricule 010099 de la 11e Compagnie du 18e R.I. : « Très bon soldat. Sur le front depuis le début de la campagne. S’est toujours comporté en brave. 4 blessures. » [Voir l'Historique du 18e R.I.]
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Le 20 décembre 1918, Eugène Demaille est rapatrié ; il reste en campagne contre l’Allemagne, en position intérieure, jusqu’au 25 mars 1919.
Le 22 décembre 1918, Joseph Eugène Armand Réjaud est rapatrié ; il reste en campagne contre l’Allemagne, en position intérieure, jusqu’au 26 mars 1919.
Le 18 janvier 1919, François Emile Belly est cité à l’ordre du Régiment N°210 : « Soldat d’un dévouement absolu au front depuis le début de la campagne ». Il est décoré de la Croix de Guerre.
Le 2 mars 1919, François Emile Belly est envoyé en congé illimité au 4e échelon ; son dépôt de démobilisation est le 107e R.I.
Le 25 mars 1919, Eugène Demaille est envoyé en congé illimité au 5e échelon ; son dépôt de démobilisation est le 107e R.I. ; il habite alors à Triac (Charente).
Le 26 mars 1919, Joseph Eugène Armand Réjaud habite à Bessines.
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Du 22 avril 1919 au 30 juin 1919, Jean Henri Labajauderie est en sursis en tant que cultivateur à Berneuil ; ce sursis est prolongé jusqu’au 31 août 1919.
Le 30 mai 1919, Joseph Eugène Armand Réjaud habite à Segonzac (Charente).
Le 1er juin 1919, Victor Mathias passe au dépôt du 16e Régiment d’Artillerie. Il sera en campagne contre l’Allemagne en intérieur jusqu’au 19 août 1919.
Le 10 juin 1919, Gustave Bidaine se marie avec Germaine Flotard.
Le 22 juillet 1919, Hubert Mathias passe au 171e Régiment d’Infanterie.
Le 25 juillet 1919, Augustin Martinaud rentre au dépôt et passe au 14e Régiment de Dragons. Il sera en campagne contre l’Allemagne en intérieur du 26 juillet 1919 au 23 octobre 1919.
Le 14 août 1919, Jean Henri Labajauderie est envoyé en congé illimité au 7e échelon ; son dépôt de mobilisation est au 138e Régiment d’Infanterie. Il habite alors à Berneuil.
Le 19 août 1919, Victor Mathias est envoyé en congé illimité au 8e échelon ; son dépôt de démobilisation est le 21e Régiment d’Artillerie. Il habite alors à Ambernac.
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Le 2 septembre 1919, le Caporal Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine est mis en congé de démobilisation ; il habite alors à Souk El Khemis (Tunisie). Ses services ont été de 6 ans, 5 mois et 12 jours.
Le 27 septembre 1919, Victor Mathias se marie avec Marie Alligant à Ambernac.
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Le 24 octobre 1919, Hubert Mathias part en Pays Rhénans pour l’occupation des Territoires Rhénans. Il y sera jusqu’au 7 juin 1920.
Le 8 avril 1920, Jean Henri Labajauderie, cultivateur à Taminage, Berneuil (fils de Martial Labajauderie et d’Anne Marie Meyrat, alors propriétaires cultivateurs à Taminage), épouse Germaine Buffetaud (mineure sans profession, domiciliée à Grandmont avec son père Mathurin Buffetaud, cultivateur) à Saint-Sylvestre. La mère de la mariée Françoise Malabard est alors décédée. Les témoins du mariage sont Victorine Labajauderie, cultivatrice à Chamborêt, sœur de l’époux, et Théodore Valadou, cultivateur et beau-frère de l’épouse domicilié à Ambazac.
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Le 8 avril 1920, Jeanne Marie Leyterre (sans profession, domiciliée au bourg de Saint-Pardoux, fille de Jeanne Joséphine Labajauderie, cultivatrice au bourg de Saint-Pardoux), épouse Jean Buffetaud (cultivateur domicilié à Grandmont, né le 21 juillet 1886 à Grandmont, commune de Saint-Sylvestre, fils des mariés Mathurin Buffetaud, cultivateur à Grandmont et Françoise Malabard, décédée, et frère aîné de Germaine Buffetaud) à Saint-Pardoux. Les témoins du mariage sont Germain Buffetaud, boucher à Saint-Sulpice-Laurière, et Léon Raynaud, Chef de Station à Châteauponsac. Le mariage religieux a lieu en l’église de Saint-Pardoux ; les témoins sont également Germain Buffetaud, frère (de l’époux), et Léon Raynaud, oncle (de l’épouse) [Le nom d’usage de Jean Buffetaud était Victor Buffetaud. ​Quelques différences orthographiques sont à noter sur le registre paroissial par rapport au registre d'état civil : Buffetaud est écrit Buffeteau / Leyterre est écrit Leyter / Grandmont est écrit Grammont].
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Le 7 juin 1920, Hubert Mathias est renvoyé dans ses foyers en attendant son passage dans la réserve de l’armée active, son certificat de bonne conduite lui ayant été accordé.
Le 14 juin 1920, Augustin Martinaud est renvoyé dans ses foyers en attendant son passage dans la réserve de l’armée active, le certificat de bonne conduite lui ayant été accordé.
Le 15 juin 1920, Hubert Mathias passe au 107e Régiment d’Infanterie.
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Le 15 juin 1920, Augustin Martinaud passe au 20e Régiment de Dragons.
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Hubert Mathias en uniforme du 171e: photo prise par C. Ingenhag à Uerdingen-Rhein [Uerdingen est un quartier de Krefeld, ville allemande au nord de Düsseldorf, sur le Rhin, près de la frontière avec la Hollande.]
Victor Mathias et Marie Alligant: photo de mariage le 27 septembre 1919.