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Historique du 162e Régiment d'Infanterie

Selon la fiche matricule de Jean Henri Labajauderie [N°818, bureau de recrutement de Magnac-Laval, classe 1908, Archives départementales de la Haute-Vienne : cote 1 R 697], après avoir été affecté au 107e R.I. la première année de la guerre [voir l'Historique du 107e R.I.], il a été au 162e R.I. du 9 juillet 1915 au 18 décembre 1915, date de son retour au dépôt. Le 2 août 1916, il passera au 18e R.I. [Voir l'Historique du 18e R.I.]

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Le 9 juillet 1915, Jean Henri Labajauderie passe au 162e Régiment d’Infanterie.

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Selon l’Historique du 162e Régiment d’Infanterie, le régiment est alors en Argonne :

"Le 13 juillet, nouvelle attaque plus furieuse encore que les précédentes accompagnée de jets de liquide enflammés, facilitée par l’explosion simultanée de cinq grosses mines ; elle est repoussée. Le régiment a rempli son rôle avec une telle unanimité de cœur et une telle abnégation que lorsque, près de deux ans plus tard, on cherchera dans les annales du 162e R.I. le nom qui pourra le mieux l’illustrer entre tous les régiments, on en trouvera pas de plus beau que celui d’ « Argonne ».

Après l’Argonne, la Champagne, - 25 septembre 1915 - l’attaque sur Rethel. L’enthousiasme est à son comble ; les premières vagues d’assaut parviennent avec peine sur les positions allemandes où veille un ennemi averti. 22 officiers, plus de 600 hommes tombent."

Rethel (Ardennes) se situe sur l’Aisne, à environ 40 km au nord-est de Reims.

Le 26 septembre 1915, Jean Henri Labajauderie est blessé et évacué.

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Selon le Journal des Marches et Opérations du 162e R.I., ce dernier est dans le secteur de Mourmelon-le-Grand en août et septembre 1915 (au sud-est de Reims, dans la Marne) :

"24 septembre 1915

Le Régiment quitte les baraquements de Mourmelon-le-Grand à 23h pour aller prendre position dans son secteur de combat. Le Régiment doit former les 3e, 4e, 5e et 6e vagues d’assaut. (…)

25 septembre 1915

A 7h20, le régiment serre sur les 1res lignes. L’attaque se déclenche à 9h15. Les troupes donnent l’assaut avec un entrain magnifique. (…) Les unités (B.C.P. 94e, 162e). Les pertes paraissent élevées. (…) Effectif : les pertes ne peuvent être évaluées en raison du mélange des unités.

26 septembre 1915

Les Allemands font des tirs de barrage dès le matin. (…) Les éléments dispersés du régiment sont réunis (…)"

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© Webdoc "Une traversée du XXe siècle entre Charente et Limousin: la vie de Marcel Mathias", réalisé par Jean-Christophe Mathias et publié à l'occasion du centenaire de la naissance de Marcel Mathias, le 1er août 2020. Dernière mise à jour du site: 11 juin 2023. Ce site a été librement créé avec wix.com

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