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Retraite et Palmes Académiques

Le 28 juillet 1977, Le Confolentais (Hebdomadaire Républicain d’Information de l’arrondissement de Confolens) consacre un article à la commune d’Esse, dans lequel le départ en retraite de Marcel Mathias est relaté:

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"Dimanche après sa réunion, le conseil municipal entouré de Mme Giraud, de son époux, et des employés municipaux recevaient M. Mathias, accompagné de son épouse. Réception émouvante de simplicité et de sympathie où M. Mathias se voyait offrir un splendide fauteuil de télévision. M. le Maire fit une brève allocution rappelant la carrière de M. Mathias dans notre commune et soulignant la manière dont ce dernier avait dirigé son école avec dévouement et plaçant toujours en avant l’intérêt des enfants. Il termina en souhaitant les revoir le plus souvent possible parmi eux où il avait conservé quelques responsabilités. M. Mathias particulièrement ému répondit également par un discours où il confia quelques impressions sur ses 20 ans passés dans notre commune. Il parla avec émotion des personnes qu’il connut , celles qui sont toujours là et celles qui sont parties. Il vanta également les charmes de notre commune où il aimait bien se promener pour aller à la chasse ou à la pêche. Il termina également en promettant à tout le monde de revenir à Esse aussi souvent qu’il lui serait possible, sous les applaudissements de l’assistance."

Cérémonie de départ à la retraite de Madame Giraud à Esse en 1978.

Marcel Mathias Anne Marie Mathias se trouvent derrière et de part et d'autre de Madame Giraud (qui est au centre de la photo, avec les chaussures blanches).

Photo aimablement transmise par Guy Traumat, ancien maire d'Esse.

DEPART EN RETRAITE MME GIRAUD 1978.jpg

Le 12 mars 2000, une journée de rencontre entre anciens élèves et anciens instituteurs est organisée à Saint-Coutant.

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Un article de la Charente Libre signé Patrick Boutinot et intitulé « Saint-Coutant, maîtres et élèves ont fêté les retrouvailles », en rend compte le 29 mars 2000 (rubrique Ruffécois – Limousine). Annie Patrier a présenté la journée, et Auguste Dubreuil a rappelé ses souvenirs : « M. Mathias est arrivé en octobre 1944, pour prendre la classe de fin d’études et a enseigné jusqu’en juin 1957. Mme Poirier a été sa collège pour la petite classe de 1945 à 1952. » 

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SAINT COUTANT 2000.png

Rassemblement des anciens de l'école de Saint-Coutant le 12 mars 2000.

Au milieu de la photo figurent Marcel et Raymonde Mathias ; Alain Mathias est sur le côté droit de la photo.

Cette photo, publiée dans la Charente Lire, est aussi présentée avec une exposition de photos de classe de différentes

années scolaires, dans l'annexe de l’ancienne école communale de Saint-Coutant.

Le 19 mars 2001, Mr et Mme Mathias sont invités à la journée « Retrouvailles » organisée le 26 mai 2001 pour fêter les 50 ans des anciens élèves de l’école publique d’Esse.

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Une chanson a été écrite pour l’occasion, dont voici le premier paragraphe :

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"En 51 lorsque nous sommes nés

Les enfants n’étaient pas gâtés

Nous avons des santés de fer

Nous sommes des produits d’après guerre"

Le 14 juillet 2001, est organisée la journée du Cinquantenaire du groupe scolaire de l’école d’Esse.

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[Voir le livret du cinquantenaire]

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Au programme de cette journée, il y avait l’inauguration de la rue des écoles, une allocution et un vin d’honneur offert par la municipalité dans le jardin du Presbytère, la photo du cinquantenaire, un repas fraternel, un buffet campagnard et un bal, ainsi que des visites du bourg, des expositions, de l’église Saint-Etienne et du Musée des Ostensions et de la tradition religieuse, des salles de classe, et un parcours pour randonnée-promenade. L’invitation destinée aux instituteurs, sur laquelle est reproduite une photo de classe dirigée par Marcel Mathias avec Marie-Claude Mathias au premier rang, et signée par Jean-Marie Courivaud, est ainsi rédigée : « Depuis cinquante ans, vous avez durant quelques années seulement pour certains d’entre vous, plus longtemps pour d’autres, assuré avec compétence et rigueur, l’instruction de près de cinq cents élèves. Puis, votre métier vous a amené vers différentes postes, ou pour d’autres, vers une retraite bien méritée. Aussi, en lisant ces lignes, vous reviendront sûrement à l’esprit des images de cette école où vous avez enseigné et le souvenir de vos élèves. »

PALMES A.png

Marcel Mathias avec Guy Traumat, maire d'Esse, le 9 septembre 2001 dans la salle du conseil de la mairie d'Esse.

Le 9 septembre 2001, une cérémonie de remise des palmes académiques à Édith Giraud et à Marcel Mathias est organisée à Esse.

 

Un article paru dans le Charente Libre le 13 septembre 2001 (rubrique Esse) intitulé « Les palmes académiques à Edith Giraud et Marcel Mathias » relate ainsi cette cérémonie :

"A l’occasion des promotions du 14 juillet dernier, Mme Edith Giraud et M. Marcel Mathias, tous deux enseignants en retraite, ont été promus chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques au cours d’une sympathique cérémonie organisée par le maire Guy Traumat et le président du comité du cinquantenaire de l’école M. J.-M. Courivaud qui joue un rôle éminent dans sa préparation. Cette manifestation a eu lieu le dimanche 9 septembre à la mairie en présence d’une quarantaine de personnes parmi lesquelles on remarquait le conseiller général Festal et Mme Audonnet qui, bien que secrétaire générale de la sous-préfecture, était chargée, « à titre personnel » et comme ancienne élève de l’école de remettre les médailles aux deux promus.

Mme Edith Giraud, née Dupic, a vu le jour à Brillac en 1923 et après des études aux EPS d’Angoulême (1935-40) et de Chasseneuil (1940-42), elle enseigna comme institutrice successivement à Montrollet (1942-43) à Brigueuil (1944-45), à Massignac (1945-47) puis pendant 30 ans à Esse (1948-78).

M. Marcel Mathias, né en 1920 à St-Coutant, a lui aussi suivi les cours de l’EPS de Chasseneuil (1932-39) avant d’enseigner aux écoles de St-Laurent-de-Ceris (1939-40), Saulgond (1941-42), St-Coutant (1944-57) puis Esse (1957-1978), le tout coupé par un stage à l’EN de Limoges (1942-43).

La cérémonie a été marquée par trois importantes allocutions précédant les remerciements émus de M. Mathias, en son nom et en celui de sa collègue, à l’adresse de tous, notamment parents et anciens élèves.

M. Traumat, enseignant lui-même et donc expert en pédagogie, centra son discours sur l’évocation d’une époque où les conditions d’enseignement étaient radicalement différentes de celles d’aujourd’hui et supposaient une véritable mission des maîtres.

M. Festal remercia les deux promus pour « leur fidélité au monde rural justement reconnue en ce jour » et Mme Audonnet fit leur éloge pour la qualité de leur enseignement fond sur le travail, la rigueur morale et le souci de former des citoyens conscientes de leurs possibilités de réussite."

Le 15 septembre 2001 à Saint-Claud, Rémy Banliat adresse une lettre à Marcel Mathias contenant son poème « Crime sans risque ».

 

Selon un article paru dans la Charente Libre le 18 mars 2002, conservé dans les archives de Marcel Mathias, Rémy Banliat, né à Saint-Laurent-de-Céris, a fait carrière dans les PTT en région parisienne. Son poème « Crime sans risque » a pour sujet l’arrestation des maquisards à la grange de Lasfont, sur la commune de Saint-Laurent. Voici sa lettre adressée à Marcel Mathias :

« Monsieur,

Beaucoup de gens, dont je suis, se souviennent indéfiniment, avec une tendresse particulière, de leurs maîtres d’école primaire. J’avais ainsi écrit à Mme Ducher, alors en retraite à Angoulême, assez récemment décédée.

Je suis maintenant ravi d’avoir une belle occasion de vous écrire. Vives félicitations pour votre promotion, honorée par CL [Charente Libre] d’avant-hier. Vous avez été mon instituteur peu de temps, en 39, mais vous vous souvenez peut-être cependant de moi.

J’ai pensé que les documents ci-joints seraient susceptibles de vous apporter un instant de satisfaction, d’autant que "Saint-Laurent-de-Céris" et "Confolens" figurent dans mon poème. Au cas où vous seriez abonné à Télé Poche, vous auriez pu voir souvent mon nom (vingt poèmes publiés jusqu’à ce jour et de nombreuses lettres). On a pu aussi m’entendre lire un de mes poèmes sur France Inter et me voir sur France 3, après mon succès à un concours de poésie, sur notre Marseillaise.

J’aimerais beaucoup avoir une occasion de vous rencontrer prochainement et, en vous remerciant d’avoir participé à mon éducation, je vous adresse, Monsieur, mes respectueuses et très amicales salutations. »

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Le 19 septembre 2001, Rémy Banliat adresse une seconde lettre à Marcel Mathias.

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Cette lettre atteste que Marcel Mathias lui a répondu entre-temps :

« Cher Monsieur,

C’est bien entendu avec un grand plaisir que j’irai vous voir à vélo, quand le temps semblera plus favorable. J’aurais tant de choses à vous demander et à vous dire, notamment au sujet de l’horrible tragédie de Lafont. Si cela vous était possible, un entretien de deux heures (neuf à onze heures par exemple, un jour restant à préciser entre nous) me ferait donc vraiment plaisir. (...) »

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Le 2 octobre 2001, Rémy Banliat envoie une lettre à Madame et Monsieur Mathias.

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Cette lettre est datée du 30 septembre 2001 à Saint-Claud et a été expédiée depuis Lourdes :

« Madame, Monsieur,

C’est vraiment avec beaucoup de plaisir que j’ai passé quelques heures en votre compagnie jeudi dernier et je souhaite vivement vous revoir un jour.

Bien que ma préférence aille en général aux poèmes de forme classique, avec ponctuation normale, j’ai beaucoup apprécié celui que votre petit-fils a écrit et que vous avez bien voulu me montrer. Si l’occasion se présentait, j’aimerais en lire d’autres de lui (…) le souhaiterais le rencontrer à ce sujet.

Je vais passer une petite semaine à Lourdes, du 1er au 6 octobre. (…)

Avec mon plus cordial souvenir et toute mon amitié. »

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Le 30 juin 2003, un article intitulé « Joie pour les palmes, mais tristesse pour les départs » est publié dans Le Confolentais (rubrique Esse).

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Il est indiqué que les palmes académiques ont été remises par Marcel Mathias, ancien directeur d’école, et par Guy Traumat, maire d’Esse, à Jean-Michel Magnant, directeur de l’école d’Esse depuis 1979, et à France Vignaud, enseignante à Esse. Ces quatre personnes figurent ensemble sur la photo de l’article.

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