Marcel Mathias, instituteur en
Charente Limousine (1945-1977)
Alain Mathias, le premier fils de Marcel Mathias, écolier à Saint-Coutant (photo de classe de l'année scolaire 1952-1953)
Le 9 mars 1945, le Préfet émet un avis favorable à la proposition de Gustave Bidaine pour la Médaille de la Résistance (ruban) [La mention « MUR » - pour Mouvements Unis de la Résistance - est ajoutée à la main et soulignée sur la proposition.] Le Ministre de l’Intérieur émet un avis favorable pour proposition en tant que 2e classe.
Le 23 mars 1945 à Angoulême, le Président du Comité Départemental de Libération de la Charente émet un avis favorable à la proposition de Gustave Bidaine pour la Médaille de la Résistance : « très bon agent de la Résistance, organisateur du maquis dans sa région, doit être récompensé. » Le Commissaire de la République du Gouvernement provisoire pour la région de Poitiers transmet la proposition avec avis favorable.
Le 30 avril 1945, Eugène Demaille, veuf de Louise Mathias, se remarie avec Marie Denise Bouillon à Jarnac.
Le 17 mai 1945, Victor Mathias est élu maire d’Ambernac ; il le restera jusqu’au 26 mars 1965.
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Par décret du 23 octobre 1945, Gustave Bidaine, alias Dantzen (nom de guerre), receveur des Postes à Saint-Laurent-de-Céris, médaillé de la Victoire, est médaillé de l’Ordre de la Libération. Membre du Comité d’Epuration de la Charente et délégué à la Commission d’Epuration Militaire, membre du C.D.L., il a été au 1er régiment Bir’Hacheim, agent de renseignements et « a camouflé 40 jeunes gens ». Il « a soutenu la lutte contre la Milice et la Gestapo » et « a été l’un des fondateurs et des meilleurs agents du Maquis » [Projet de citation, dossier du Musée de l’Ordre de la Libération] : « Pendant longtemps, il a caché, dans les fermes notamment, des réfractaires à qui il procurait de faux titres d’identité. Il a également caché des armes. En relations avec Bir’Hacheim à partir de Mai 1944, c’est lui qui a assuré le recrutement du maquis de Saint-Laurent-de-Céris qu’il ravitaillait. Outre son activité comme agent de renseignements, il a participé activement aux opérations de guerre. Il a été, dans la région de Saint-Laurent, l’âme de la Résistance. A ce titre, il avait été nommé Chef Administratif et Politique des M.U.R. pour la Charente Libre et Chef des Services Civils de renseignements de L’A.S. 18 » [« Il me paraît parfaitement digne de la distinction pour laquelle il est proposé » : Rapport justificatif mentionnant les titres de l’intéressé à la récompense envisagée (non signé), dossier du Musée de l’Ordre de la Libération.] Le décret est publié au Journal Officiel le 24 octobre 1945 [Voir la rubrique Ordre de la Libération].
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Le 24 novembre 1945 à Taminage, Berneuil, naît Jean Claude Mathias, second fils de Marcel Mathias, instituteur, et d’Anne Marie Eugénie Labajauderie, sans profession. La déclaration est faite par Marie Hélène Dubreuil et signée par le maire de Berneuil Jean Roby.
Le 6 décembre 1945, Hubert Mathias, cultivateur âgé de 47 ans, décède au Dognon à Saint-Laurent. L’acte de décès est établi sur la déclaration de Robert Mathias, maréchal-ferrant à Saint-Laurent.
Par décision du Colonel Commandant le groupe de subdivisions de la Vienne en date du 24 décembre 1945, et en exécution de l’ordonnance du 8 septembre 1945, Marcel Mathias (classe 1940, matricule N°1683 à Angoulême), demeurant à Saint-Coutant, est dispensé de l’appel sous les drapeaux ; une attestation de congé libérable lui est délivrée en ce sens le 2 janvier 1946 par le Chef de bataillon Coffre commandant le Bureau de Recrutement de Poitiers.
Le 26 avril 1946, le maire de Saint-Coutant Germain Lavaud [Maire de Saint-Coutant du 13 mai 1945 au 9 mai 1953] délivre une carte d’électeur à Augustine Menier, veuve Martinaud, cultivatrice à La Réchaudie.
Le 26 avril 1947, la Caisse Primaire de Sécurité Sociale délivre une carte d’immatriculation et d’affiliation à Célestin Martinaud avec effet au 1er janvier 1947.
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Le 17 avril 1948 à Limoges, Gilbert Jean Buffetaud [Dossier au SHD de Vincennes, non consulté : GR 16 P 96373, F.F.I.] épouse Aimée Desroches.
Le 17 avril 1948, Irène Denise Buffetaud épouse Jean Desmoulin (né à Isle le 23 octobre 1922). Les bans religieux sont publiés dans les paroisses de Saint-Pardoux et de Sainte Jeanne d’Arc à Limoges.
Le 22 octobre 1948 à Saint-Coutant, naît Joël Bernard Mathias, fils de Marcel Mathias et d’Anne-Marie Labajauderie.
Le 31 janvier 1949, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine est réintégré à sa subdivision d’origine.
Le 29 mai 1949 à Saint-Coutant, Marcel Mathias signe une demande de carte de combattant / demande de certificat d’appartenance aux F.F.I..
Le 16 septembre 1949, Jean Claude Mathias, second fils de Marcel Mathias et d’Anne-Marie Labajauderie, alors âgé de 3 ans et 9 mois, décède en son domicile à Taminage, Berneuil. La déclaration de décès est faite par Marcel Mathias et signée par le maire de Berneuil Jean Roby.
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Le 1er avril 1950, le Lieutenant Colonel André CHABANNE, Chevalier de la Légion d’Honneur, ancien Chef du Maquis « Bir-Hacheim », ancien Commandant de la Subdivision Militaire de la Charente-Maritime et Président de la Commission Départementale F.F.C.I. de la Charente, atteste que Marcel Mathias « a été affecté à l’A.S. 18 (Maquis "Bir-Hacheim") le 14-8-1944, qu’il a participé aux opérations pour la libération des départements de la Charente et Charente-Maritime, qu’il a été démobilisé du 6e R.I. le 15.10.1944. » (Dossier au nom de Marcel Mathias (GR 16 P 403088) consulté en la salle Louis XIV du Service Historique de la Défense, site de Vincennes). [Voir la rubrique Ordre de la Libération].
Le 1er avril 1950, la Commission Départementale F.F.I. de la Charente représentée par le Commandant ROGE, le Commandant GARY, le Sergent DELAUBARIERE et le Sergent VILELEGIER émet un « avis favorable pour la délivrance du CA [Certificat d’Appartenance] aux FFI période du 14.8.1944 au 1-9-44 date de libération du département. A continué de servir jusqu’au 15.9.1944 date à laquelle il est passé au 6e R.I. ». Marcel Mathias est proposé pour l’homologation de ses services F.F.I. du 14-8-1944 au 1-9-1944. Arme : Infanterie. Maintien dans les cadres : Favorable. Qualité F.F.I. : reconnue.
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Le 15 avril 1950, la Commission régionale représentée par l’A.S. / F.T.P.F. / O.R.A. / O.C.M. émet un avis conforme à la C.D.H.
Le 15 avril 1950, le Général de C.A. DUCHE Commandant la 4e Région militaire signe le Certificat d’appartenance aux Forces Françaises de l’Intérieur au nom de Marcel Mathias.
En 1951, Augustin Martinaud, propriétaire à La Réchaudie, reçoit une quittance d’assurance de la Mutuelle de Poitiers chez Monsieur Mathias à Saint-Laurent-de-Céris.
Le 8 janvier 1951, Célestin Martinaud réside à Confolens, selon le Commandant de Gendarmerie de la ville.
Le 6 mars 1951, rue Labajouderie à Confolens, naît Marie Claude Mathias, fille de Marcel Mathias et d’Anne Marie Labajauderie.
Le 2 juillet 1951 Augustine Mênier, veuve de Pierre Martinaud, décède aux Chevriers sur la commune d’Alloue.
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Le 28 août 1951 paraît le livre Le Docteur Roux mon oncle (L’Arche éditions, Paris) de Mary Cressac préfacé par Jérôme et Jean Tharaud de l’Académie française ; un exemplaire ayant appartenu à Mademoiselle Marie Pailler (dite Baï), de la Rovina à Esse, a été donné en souvenir à Anne-Marie Raymonde Mathias-Labajauderie (allée des peupliers à Confolens).
En avril 1952, Augustin Martinaud, propriétaire à La Réchaudie, reçoit une quittance d’assurance de la Mutuelle de Poitiers [Document conservé dans les archives personnelles de Marcel Mathias.]
Le 20 mai 1952 à Sfax (Tunisie) naît Monique Hélène Millon, fille de Jacques Paul Millon et de Mireille Cécile Desletre.
Le 30 juin 1952, Madame Pierre Martinaud née Augustine Mesnier, demeurant à La Réchaudie à Saint-Coutant, reçoit un avertissement du Directeur des Contributions directes pour l’acquittement des cotisations de l’année 1952, par l’intermédiaire de Monsieur Mathias. Le même jour, Augustin Martinaud (son fils aîné), également domicilié à La Réchaudie, reçoit un avertissement similaire [Documents conservés dans les archives personnelles de Marcel Mathias.]
En avril 1953, Augustin Martinaud, propriétaire à La Réchaudie, reçoit une quittance d’assurance de la Mutuelle de Poitiers [Document conservé dans les archives personnelles de Marcel Mathias.]
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Le 3 mai 1953, Marie Gustave Virgile Sylvain Bidaine, retraité des Postes, époux de Germaine Flotard, décède en son domicile au 211 rue de Clérac à Sillac à Angoulême. L’acte est fait sur déclaration de Raymond Bourinet, cimentier demeurant rue de Clérac à Sillac, La Chaume, cousin du défunt.
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Le 10 mai 1953, Armand Dubreuille est élu maire de Saint-Coutant; il le restera jusqu'au 19 mars 1983. Il a donc côtoyé Marcel Mathias durant 4 ans alors que celui-ci était instituteur à l'école communale de Saint-Coutant, qui se trouve dans les mêmes bâtiments que la mairie. [Du 19 décembre 1942 au 29 janvier 1943, Armand Dubreuille a caché dans sa ferme au lieu-dit Marvaud les deux Marines britanniques rescapés du commando de l'opération Frankton, Hasler et Sparks.]
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Le 30 septembre 1954, Augustin Martinaud (frère aîné de Marie Martinaud épouse Mathias) décède à Angoulême.
Le 2 octobre 1954, Marcel Mathias, demeurant à Saint-Coutant, reçoit une quittance des Pompes funèbres générales d’Angoulême pour le chargement et le transport d’Augustin Martinaud (son oncle maternel) à l’Hospice de Girac à Saint-Michel.
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Le 14 novembre 1955, Jean Henri Labajauderie, propriétaire exploitant agricole et époux de Germaine Buffetaud, décède à l’âge de 67 ans à Taminage, Berneuil. La déclaration de décès est faite par l’épouse du défunt, alors âgée de 54 ans.
Le 16 octobre 1956, Marcel Mathias, alors domicilié à Saint-Coutant, passe à la classe de mobilisation 1934 comme père de 3 enfants.
Le 8 juin 1957, Marcel Mathias reçoit de la Direction Régionale du Recrutement de Poitiers un ordre de route en cas de Mobilisation Générale ou de rappel sous les drapeaux ; son lieu de convocation est la 4e Compagnie Régionale du Train (CRT), Caserne Niel à Bordeaux (Gironde).
Le 28 septembre 1957 à Saint-Pardoux, Roger Buffetaud épouse Marcelle Alice Boyer.
En 1957, Marie-Claude Mathias fait sa 1re rentrée des classes à l’école d’Esse.
En 1958, Marcel Mathias est maître de la grande classe (38 élèves) de l’école d’Esse.
En 1958, une émission de Radio Limoges est consacrée à Esse : Marcel Mathias y est interrogé en compagnie de Mademoiselle Paillet. Marie-Claude Mathias y récite la légende du Pas de la mule.
Document audio du fonds Robert Dagnas restauré par l’Institut d’Etudes Occitanes du Limousinà écouter ici:
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Le 30 juin 1959, François Emile Belly décède à Triac-Lautrait (Charente).
En novembre 1959, Marie-Claude Mathias est sur la photo de la classe de Madame Giraud à Esse.
En 1960, Marcel Mathias est maître de la grande classe à l’école d’Esse.
Le 10 septembre 1960 à Chasseneuil, Roland Martinaud épouse Danielle Jeannine Granet, fille d’Alcide Granet et de Marie Angèle Mercadier née le 30 novembre 1938.
Le 28 novembre 1960, le permis de conduire est délivrée à Anne Marie Eugénie Mathias, alors domiciliée à Esse.
En 1962, Marie-Claude Mathias est élève dans la grande classe de l’école d’Esse, dont son père Marcel Mathias est le maître.
L’année scolaire 1962-1963, Marie-Claude Mathias est en 6e B (établissement non identifié).
En 1963, Marcel Mathias est maître dans la grande classe à l’école d’Esse.
L’année scolaire 1963-1964, Marie-Claude Mathias est en 5e A.
Le 2 novembre 1964, Victor Mathias est proposé pour une Médaille militaire. Il est décoré de : Croix de Guerre ; Fatiche di guerra [Décoration remise aux soldats français ayant combattu en Italie à partir de septembre 1917] ; Médaille de la Grande Guerre ; Médaille de la Victoire.
Le 24 mars 1966 Jean Mathias, le père de Marcel Mathias, ayant presque atteint l’âge de 78 ans, décède à Saint-Laurent-de-Céris.
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Le 16 juin 1966 à Poitiers, le Chef de Groupement de la Direction Régionale du Recrutement et de la Statistique adresse un avis de report d'incorporation en qualité de membre du corps enseignant à Alain Mathias, domicilié à Esse.
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Le 7 juillet 1966, Alain Mathias envoie à "Madame veuve Mathias Jean - Place du Champ de foire" à Saint-Laurent-de-Céris, una carte postale du Danemark où il dit passer 10 jours.
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En 1967, Marcel Mathias, qui a 3 enfants vivants, est membre de La Grande Famille Confolentaise, Société d’Entr’aide et de Défense Familiale – pour l’Arrondissement de Confolens – reconnue d’utilité publique par Ordonnance du 3 mars 1945.
De juillet 1967 à octobre 1968, Alain Mathias accompli son service national au 8e Régiment de Hussards à Altkirch (Haut-Rhin) [Selon Alain Mathias, le régiment aurait été mis en état d’alerte en mai 68, prêt à intervenir sous une heure.]
Durant cette période, il a pris une photo du monument du 1er bataillon de choc au col de Hundsrück (748 m d’altitude) à Bourbach-le-Haut (Haut-Rhin, sur la route Joffre entre Masevaux et Thann, à l’ouest de Mulhouse) [La plaque apposée sur le menhir de ce monument que l’on voit sur la photo prise par Alain Mathias a été vandalisée et remplacée depuis : elle représente une carte de France avec un parachute et la mention « En pointe toujours ». Sur le socle du monument figure l’inscription suivante : « À tous ceux qui sont morts pour la France dans les rangs des Unités de Choc et au Général d'Armée Fernand Gambiez Grand Croix de la Légion d'Honneur 1893-1989 père des Troupes de Choc » / « D'Afrique à ce jalon dressé par le 1er Choc sur cette haute porte d'Alsace forcée le 28 XI 1944, cent soixante chasseurs de ce bataillon avaient déjà sacrifié leur vie »] et une photo de la statue de Jeanne d’Arc au Ballon d’Alsace [Sculpture de Mathurin Moreau édifiée en 1909 à La Jumenterie (1242 m d’altitude) sur la commune de Saint-Maurice-sur-Moselle (Vosges, à la limite de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort).]
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Le 20 juillet [1967 ou 1968], Alain Mathias, Hussard au 4e escadron du 3e peloton, quartier Plessier à Altkirch, envoie une carte postale de Ferrette (Haut-Rhin) à sa grand-mère paternelle, dans laquelle il écrit: "Chère mémé, Tu as peut-être eu des nouvelles pas le Papa. Je ne mange pas trop mal mais il fait très chaud et il faut marcher en plein soleil avec le fusil et le casque. On perd son temps pendant 16 mois et on gagne 50 F par jour! Je ne viendrai peut-être pas à Esse avant Noël car c'est très loin. J'espère que tu ne t'ennuies pas. Chez nous vont rentrer à la fin du mois. Si ça te fait de la peine, ce n'est pas la peine de m'écrire. Je t'embrasse bien des fois. Alain"
Le 21 juillet 1968, Alain Mathias est au lac de Gérardmer (Vosges) avec ses camarades du 8e Hussards.
En 1968, Marcel Mathias est maître de la grande classe de l’école d’Esse.
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Le 3 octobre 1968, Alain Mathias envoie une carte postale de Ferrette (Haut-Rhin) depuis Altkirch à sa grand-mère paternelle, dans laquelle il écrit: "Chère mémé, J'ai bien reçu ta lettre qui m'a fait grand plaisir. J'espère que tu es en bonne santé et que tu peux toujours faire ton travail tranquillement. Je compte aller te voir pour la Toussaint. Je pense avoir une permission d'une semaine. Samedi et Dimanche, je vais chez Gervaise, je suis content car il y a longtemps que je ne les ai pas vus. J'ai eu très chaud ici l'été et l'hiver il fait très froid. J'étais mieux à Angoulême. Dans un an, il faudra penser à reprendre l'école. ça passe vite quand on peut s'occuper. Je t'embrasse bien fort. A bientôt. Alain"
Le 26 novembre 1968, Eugénie Réjaud, née Buffetaud, décède à l’âge de 75 ans. Ses obsèques ont lieu le 29 novembre 1968 à Bessines-sur-Gartempe.
Le 13 février 1969, Eugène Armand Réjaud décède à Cherveix-Cubas (près de Hautefort, Dordogne) [non vérifié].
En 1969, Marcel Mathias est maître à l’école d’Esse avec sa collègue Madame Giraud.
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Le 4 août 1969, Alain Mathias envoie une carte postale depuis Saint-Pierre-d'Oléron à "Madame veuve Mathias Jean" à Saint-Laurent dans laquelle il lui écrit: "Mon papa a dû te dire que j'allais faire un stage d'un an à partir du 15 septembre."
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Le 26 août 1969, Alain Mathias envoie une carte postale depuis le Liban à "Madame veuve Mathias Jean" à Saint-Laurent.
Le 6 avril 1970, Jean Buffetaud décède à Saint-Pardoux.
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Le 26 juillet 1970, Marie-Claude Mathias envoe une carte postale de Grenade depuis l'Espagne à Madame veuve MathIas Marie à Saint-Laurent-de-Céris.
En 1970, Marcel Mathias est maître à l’école d’Esse.
Le 30 janvier 1971, Victor Mathias, époux de Marie Alligant, décède au bourg d’Ambernac. La déclaration de décès est faite par Henri Gentis, neveu du défunt, domicilié au Maslandry, et signée par le maire d’Ambernac Hubert Boulanger.
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Le 1er mars 1972, Adrienne Martinaud, sœur de Marie Mathias et tante de Marcel Mathias, décède à Alloue.
Le 30 mars 1972, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie délivre une carte d’immatriculation et d’affiliation à Célestin Martinaud, alors domicilié aux Borderies à Confolens [Le quartier de la Borderie à Confolens se situe derrière l’actuel collège Noël Noël.]
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Le 3 mai 1972, Germaine Labajauderie-Buffetaud envoie depuis Vic-sur-Aisne (elle résidait alors chez sa fille Gervaise) une carte postale de Soissons à Marie Mathias-Martinaud, en réponse à une lettre qu'elle dit avoir reçu de celle-ci.
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Le 19 juillet 1973, Germaine Labajauderie - chez M. et Mme Bérard à Vic-sur-Aisne, envoie une carte postale à Madame veuve Marie Mathias à Saint-Laurent-de-Céris, dans laquelle elle écrit: "Alain et M. Claude sont partis en colonie pour le mois de juillet je crois. Joël va peut-être avoir ses vacances bientôt, il est venu un Dimanche à Vic, on avait été bien contents de le voir. Gervaise est partie faire sa cure dans les Pyrénées. Florence est avec elle. Elles sont tout près de l'Espagne."
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Le 11 juillet 1974, Marcel Mathias écrit à sa mère depuis Gabarret (Gers), une carte (avec une vieille ferme landaise et un attelage de mule) dans laquelle il écrit: "depuis le 9 j'ai repris ma cure qui doit durer jusqu'au 29 prochain."
Le 27 août 1974 à Gornac (Gironde), Alain Mathias se marie avec Claudette David. Le mariage est célébré en La paroisse de Saint-Jean-Baptiste, diocèse de Bordeaux.
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Plaque funéraire de Victor Mathias, cimetière d'Ambernac.
Alain Mathias et Claudette David à la sortie de l'église de Gornac (Gironde) pour leur mariage, le 27 août 1974 (diapositive prise par son frère Joël Mathias).
En 1974 Marcel Mathias est maître à l’école d’Esse avec sa collègue Madame Giraud.
Le 4 mars 1975 à Soyaux (Charente), naît Sandrine Marie Hélène Germaine Mathias, fille des mariés Alain Jean Guy Mathias, instituteur, et Claudette Jeanne David, professeur, domiciliés rue de Clérac à Sillac à Angoulême, première petite-fille de Marcel Mathias et d’Anne Marie Labajauderie.
Le 26 mars 1975, Célestin Martinaud décède à Confolens.
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Le 6 (avril) 1975, Marcel Mathias envoie une carte posatle depuis l'Irlande à Madame veuve Mathias à Saint-Laurent-de-Céris.
Le 15 juin 1975, Marcel Mathias participe au « Rallye des anciens élèves des collèges de Chasseneuil » (ce rallye va jusqu’à la Chapelle de la Commanderie de Confolens).
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Le 8 juillet 1975, Marcel Mathias envoie une carte postale à sa mère depuis Gabarret (Gers), dans laquelle il dit avoir "recommencé [sa] cure" qui "se terminera le 26 juillet"; "nous sommes passés chez Alain. Tous vont bien. Alain ira peut-être à Esse dans la semaine et il ira te voir. Nous avons des nouvelles de Joël et de Marie-Claude."
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Le 12 août 1975, Marie-Claude et Joël Mathias envoient une carte postale du Connemara depuis l'Irlande à Madame Marie Mathias à Saint-Laurent-de-Céris.
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Le 8 juillet 1976, Marcel Mathias envoie à sa mère depuis Gabarret une carte postale de Barbotan-les-Thermes, dans laquelle il écrit avoir "reçu des nouvelles de Esse par [sa] belle-mère" (Germaine Labajauderie).
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Le 12 juillet 1976, Marcel et Raymonde Mathias envoient une carte postale de la grotte de Lourdes à Marie Mathias à Saint-Laurent-de-Céris: "A Lourdes nous avons prié pour vous", lui écrit Raymonde Mathias.
Le 4 septembre 1976 à L’Hay-les-Roses (Val-de-Marne), Joël Mathias, fils de Marcel Mathias, se marie avec Monique Millon.
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Le 9 novembre 1976, Jeanne Marie Leyterre décède à Saint-Pardoux.
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Le 20 janvier 1977, Germaine Labajauderie écrit depuis Vic-sur-Aisne à Monsieur et Madame Mathias à l'école d'Esse.
Le 12 février 1977 à Soyaux naît Jean-Christophe Mathias, fils d’Alain Mathias et de Claudette David.
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Mariage de Joël Mathias et Monique Millon le 4 septembre 1976 à L'Hay-les-Roses: les mariés sont entourés par leurs parents respectifs. La petite fille est Sophie Couly (fille de Chantal et Jean Couly).